Lech Kaczynski et d'autres personnalités politiques et militaires polonaises sont mortes hier a Smolensk, je pense que jusqu'ici je ne vous apprend rien, mais il faut bien commencer par quelque chose. La Pologne entière est en deuil, les commerces sont fermés, des drapeaux enrubannés de noir orne les façades des immeubles. En grande curieuse que je suis je suis bien évidemment allée voir ce qui se passait devant le palais présidentiel, plus je m'en approchais plus les gens étaient nombreux, et tous convergeaient vers la place du palais. Il y avait des gens partout, de tout âge, de toutes les classes sociales, des familles, des couples, des groupes d'amis des gens seuls, on se serait cru en plein pèlerinage, et pour beaucoup s'en était un. La place était couverte de fleurs, de bougies, les gens pleuraient, priaient, méditaient, et malgré le fait que je ne sois pas polonaise une vague de tristesse m'a envahie, les émotions autour de moi était si forte, profondément sincères. J'ai donc médité avec les autres et j'ai regretté de ne pas avoir de fleurs a déposer sur la place. Vous avez déjà vue une nation entière en deuil de vos propres yeux ? Imaginez tout un peuple ressentant les mêmes émotions dirigées vers un même objet, c'est quelque chose d'extrêmement fort et de troublant.
openletters
Parler pour ne rien dire
Dimanche 11 avril 2010 à 18:54
Lech Kaczynski et d'autres personnalités politiques et militaires polonaises sont mortes hier a Smolensk, je pense que jusqu'ici je ne vous apprend rien, mais il faut bien commencer par quelque chose. La Pologne entière est en deuil, les commerces sont fermés, des drapeaux enrubannés de noir orne les façades des immeubles. En grande curieuse que je suis je suis bien évidemment allée voir ce qui se passait devant le palais présidentiel, plus je m'en approchais plus les gens étaient nombreux, et tous convergeaient vers la place du palais. Il y avait des gens partout, de tout âge, de toutes les classes sociales, des familles, des couples, des groupes d'amis des gens seuls, on se serait cru en plein pèlerinage, et pour beaucoup s'en était un. La place était couverte de fleurs, de bougies, les gens pleuraient, priaient, méditaient, et malgré le fait que je ne sois pas polonaise une vague de tristesse m'a envahie, les émotions autour de moi était si forte, profondément sincères. J'ai donc médité avec les autres et j'ai regretté de ne pas avoir de fleurs a déposer sur la place. Vous avez déjà vue une nation entière en deuil de vos propres yeux ? Imaginez tout un peuple ressentant les mêmes émotions dirigées vers un même objet, c'est quelque chose d'extrêmement fort et de troublant.
Ajouter un commentaire
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://openletters.cowblog.fr/trackback/2985475