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Parler pour ne rien dire

Jeudi 6 mai 2010 à 6:41

 

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Voir ce que font ces deux là en public me répugne, j'appelle ça de l'exhibitionnisme tout simplement. Non seulement ça me dégoute mais surtout j'ai mal pour elle, je lui jette des coups d'oeuils pour voir comment elle le prend. Me prend une envie quasi-incontrôlable de donner un coup de pied dans sa chaise, pour qu'il arrête de se montrer, personne ne veut voir ça, elle encore moins. Oui mine de rien je m'inquiète pour elle, elle n'aime pas montrer ses émotions, comme je la comprend, elle sait rester de marbre, mais chaque être humain a une limite non ? Un moment à partir duquel rien ne va plus. Le tout est de connaître cette limite et de tenter de rester en dessous pour ne pas être surpris par un flot d'émotion incontrôlable. Je dit ça parce que je veut croire que c'est vrais, que ce ne sont pas juste des jolis mots, que relativiser aide réellement à ne pas exploser, que s'occuper d'autre chose permet de rester zen. Sauf que souvent ces autres choses sont source d'autres émotions, qui peuvent certes être positives, mais aussi, et surtout négatives. Ainsi le stress vient remplacer le dépit, et qui dit stress dit (dans mon cas) gloutonnerie, engendrant encore plus de stress .


Samedi 1er mai 2010 à 23:05


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Des rêves pour le moins troublant, qui font surgir des émotions que j'avais essayé d'enfouir à coup de journées passées seule à jouer à la PS3 et a regarder des séries. La colère, la jalousie, l'amertume, le désir, tout est ressorti d'un coup. Et c'est en me réveillant ce matin avec toutes ces émotions en tête que je me suis dit qu'il faut que je trouve rapidement quelque chose d'efficace pour faire disparaître tout ça (si quelqu'un a une solution je suis preneuse !!), parce que sinon je risque d'exploser en société et non en étant seule, chez moi, et si ça arrive ça sera vraiment, vraiment pas beau à voir.
 






 

Vendredi 30 avril 2010 à 0:59


En ce moment beaucoup de gens auxquels je n'avais pas parlé depuis très longtemps me parlent, comme ça, sans raison, sans prévenir. Donc au début ça donne "wow ça fait une éternitééééé, alors qu'est ce que tu deviens, dis moi ?" Quand c'était des gens desquels on était très proche la conversation se développe et dure TRES longtemps. Mais sinon on se retrouve devant le pc sans savoir quoi dire ... Moins embarrassant que lorsque ça arrive dans une conversation je vous l'accorde mais tout de même. Et puis bien sûr il faut commenter à quel point la personne a changer parce que sinon bah ça le fait pas...  

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Et c'est au cour d'une séance de "commentage par politesse" qu'on me sort "tu as changé, t'es mimi." Et moi je reste devant mon ordinateur a retourner toute la conversation pour comprendre ce "compliment", savoir si ça en est vraiment un ou si il déguise pas un "t'es pas trop moche".  Recevoir ce genre de "compliment" de la part d'un garçon que l'on a pas vu depuis longtemps c'est ... bizarre. Surtout que nos rapports n'étaient pas au mieux. Vous savez en 5ème les garçons c'est bof bof, et quand un garçon certes gentil montre de l'intérêt on a souvent tendance à la rembarrer. Et oui le seul qui compte c'est celui dont toutes les filles sont amoureuses et les autres c'est pas question... Enfin bon de ce côté je crois que les garçons de 5ème c'est BIEN pire... 


Samedi 24 avril 2010 à 16:52

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Je savais bien que je ne tiendrais pas longtemps sans me plaindre, de toute façon se plaindre est totalement naturel et humain donc voilà je me plaint :



J'en ai marre d'être malade
J'en ai marre qu'on me mette la pression
J'en ai marre de bosser mon dossier cinéma








Mais il faut quand même noter qu'à côté de tout ça il y a quelques points positifs comme le fait que ma calculatrice qui m'a lâchée y a deux mois (avec tous les programmes/antisèches sauvés dedans --') est enfin revenu de chez le réparateur et surtout une très longue conversion avec une fille qui a été très importante pour moi il y a quelques temps et que j'avais perdue de vue, on a parlé de tout, du passé du présent et même du futur, rien n'y a échappé et cette discussion a fait resurgir des souvenirs formidables que j'avais mis de côté. Elle a tout de suite su voir en moi malgré toutes ces années où l'on ne s'étaient pas adresser la parole.  J'ai pu relativiser, elle a comme autrefois trouvé les bons mots, fait paraître les choses qui me semblaient compliquées simples et futiles. Je me suis demandée pourquoi on avait perdu contact, pourquoi on ne se parlait plus, sans trouver de réponses acceptables à ces questions, mais j'ai compris que les amis d'enfance sont des amis qu'on n'oublie jamais, ils savent nous écouter, et voient parfaitement bien en nous. 

Dimanche 18 avril 2010 à 18:57

http://openletters.cowblog.fr/images/Photo2182-copie-1.jpgLes vacances c'est fait pour se reposer. Mais celles de printemps sont en généralement très peu reposante. Même si on dort plus, que l'on vit à un rythme complètement différent de celui de d'habitude, les cours ne sont jamais bien loin et notre tête est bien occupée ... Et oui dans moins de deux mois nous passeront notre bac, et mon sens me dit que je devrais commencer à bosser dès maintenant. Et c'est une fois que l'on l'aura en poche que les vrais ennuis vont commencer. Même si on sait déjà à peu près en quoi vont constituer nos chères études post bac, il sera temps de choisir entre nos différentes option, est ce qu'il faut rentrer en France et n'avoir aucune vie sociale pendant deux ans au moins ou faut il rester en Pologne et faire les études dont j'ai toujours rêvé mais devoir passer un concours en anglais et rester loin de tous ceux que j'aime ? Choix difficile je vous disais.

En attendant j'essaye de profiter un peu des vacances quand même, je passe mes journées à ne rien faire, à profiter du soleil et de la chaleur sachant que ça ne va pas durer, demain il doit pleuvoir et je ne pourrais plus me permettre de ne rien faire, l'administration universitaire m'attend avec plein de papiers à remplir et des photos à prendre. Et oui de nos jours les universités demandent de joindre des photos avec les dossiers, on se demande bien pourquoi d'ailleurs, comme quoi l'apparence est impliquée partout, même la où l'on s'y attendrait les moins.

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